Questions d’immobilier :
Sur l’état des routes
À son plein potentiel, la province pourrait être la plus prospère du Canada
Par Joseph Marovitch
20 mars 2025 • Traduit de l’anglais
Cet article a été inspiré par une balade en auto autour de Montréal.
Lorsque nous traversons la frontière du Québec vers l’Ontario, la route pleine de nids-de-poule et fissurées devient soudainement lisse et magnifique. Pourquoi en est-il ainsi ?
Le Québec se distingue par sa beauté et ses ressources exceptionnelles, tandis que Montréal, en tant que ville la plus internationale de la province, offre une richesse unique qui n’a pas encore été pleinement valorisée. Les deux bénéficient d’atouts remarquables qui pourraient être mieux mis en valeur pour renforcer leur position au sein du Canada et sur la scène mondiale. En libérant ces atouts, le Québec et Montréal pourraient connaître un essor économique et culturel sans précédent, renforçant ainsi sa position au sein du Canada.
Lorsqu’ils envisagent de s’établir au Québec, les gens, qu’ils soient d’ici ou d’ailleurs, doivent prendre en compte de nombreux aspects et relever certains défis. Heureusement, bon nombre de ces obstacles pourrait être surmontés grâce à des solutions concrètes, si ces solutions étaient disponibles. Cela pourrait dynamiser le marché immobilier, stimuler l’industrie touristique et favoriser le développement de nombreux autres secteurs. Le Québec regorge de ressources qui ne demandent qu’à être mises en valeur.
Le Québec regorge de ressources qui ne demandent qu’à être mises en valeur.
Parmi les nombreux défis auxquels le Québec fait face, l’état des routes se démarque comme un problème majeur, tout comme les enjeux liés au système de santé, à l’éducation et aux infrastructures. Ces obstacles freinent le développement du Québec, qui se heurte à des décisions, souvent incompréhensibles et déroutantes dans le contexte mondial actuel. Au lieu de concentrer les ressources sur des domaines essentiels comme la santé, l’éducation et les infrastructures, des fonds considérables sont alloués à des projets discutables.
Le financement de bureaux de représentation à l’étranger et la construction de stades de soccer pour des événements ponctuels impliquant des équipes étrangères sont autant d’exemples de ces allocations budgétaires contestables. De plus, le développement du Réseau express métropolitain (REM), un système de transport en commun qui connaît de nombreux dysfonctionnements, soulève également des interrogations.
La controverse concernant l’accès au Mont-Royal illustre parfaitement selon moi les conséquences néfastes de certaines décisions gouvernementales. En restreignant l’accès à ce site emblématique, les autorités ont créé un véritable casse-tête aux répercussions multiples. Cette mesure pénalise injustement les personnes âgées et celles à mobilité réduite, les privant d’un espace vert précieux et d’un lieu de détente important.
Paradoxalement, au lieu d’améliorer la situation, ces restrictions vont exacerber les problèmes de circulation dans les zones environnantes, entraînant une augmentation de la pollution atmosphérique. Ainsi, une décision censée améliorer la qualité de vie des citoyens a eu l’effet inverse, soulignant le besoin urgent de repenser certaines politiques urbaines pour qu’elles bénéficient réellement à l’ensemble de la population.
‘Au lieu de concentrer les ressources sur des domaines essentiels comme la santé, l’éducation et les infrastructures, des fonds considérables sont alloués à des projets discutables.’
Une société florissante repose avant tout sur le bien-être de ses citoyens. C’est pourquoi il est crucial que les dirigeants accordent la priorité aux besoins fondamentaux de la population. En mettant l’accent sur la santé, l’éducation et la réduction du stress, on crée les conditions propices à l’épanouissement collectif et individuel. Cette approche pragmatique consiste à répondre d’abord aux nécessités essentielles, puis à se pencher sur les aspects esthétiques une fois les bases solides établies.
Les piliers d’une société prospère reposent en effet sur trois fondements essentiels : la santé, l’éducation et les infrastructures. Il est primordial que nos hôpitaux disposent des ressources nécessaires pour rémunérer convenablement le personnel médical et se doter des équipements indispensables. De même, nos écoles doivent bénéficier d’un personnel suffisant et d’outils adéquats pour former des citoyens compétents et productifs. Quant à nos routes, elles méritent des matériaux de qualité qui reflètent la fierté de notre province et préservent nos véhicules.
Il est légitime de s’interroger sur certaines priorités actuelles. Pourquoi consacrer tant de ressources à la surveillance linguistique, à l’établissement de bureaux de représentation à l’étranger dont l’utilité est discutable, ou encore à des projets d’urbanisme qui perturbent le tissu économique local ? Ces choix semblent se faire au détriment du bien-être des Québécois. Il est essentiel de rappeler que notre société se compose de divers groupes, incluant les personnes âgées et celles à mobilité réduite, qui ne profitent pas nécessairement des aménagements cyclables en centre-ville. Une approche plus équilibrée et inclusive dans la gestion de nos ressources et dans l’aménagement urbain s’impose pour répondre aux besoins de tous les citoyens.
En supprimant ces barrières artificielles sources de division, le Québec pourrait connaître un essor remarquable dans les domaines de l’immobilier.
Le Québec a le potentiel de s’épanouir dans un bilinguisme harmonieux, sans que certains politiciens n’en fassent un sujet de discorde quotidien. La province pourrait se passer de coûteuses représentations à l’étranger et se concentrer sur des priorités plus pressantes. Des dirigeants visionnaires et empathiques sauraient rediriger les fonds des projets d’infrastructure superflus vers des besoins urgents, comme le désengorgement des hôpitaux et la rétention du personnel médical.
Un système éducatif inclusif, valorisant à la fois le français et l’anglais, pourrait former des étudiants bilingues et hautement qualifiés. Plutôt que de réduire les ressources des écoles anglophones ou de privilégier les étudiants étrangers francophones, une approche équilibrée bénéficierait à tous.
En supprimant ces barrières artificielles sources de division, le Québec pourrait connaître un essor remarquable dans les domaines de l’immobilier, de l’économie et de la démographie. Le principal obstacle à l’épanouissement de la province réside dans un manque d’altruisme : la capacité à prioriser le bien commun plutôt que des intérêts particuliers. En adoptant cette vision plus large et inclusive, le Québec pourrait libérer tout son potentiel et atteindre une prospérité sans précédent.
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Prochain article : Prévisions pour le marché d’été
L’état du marché
À mesure que les menaces de guerre commerciale s’accentuent, les ventes de maisons et les nouvelles inscriptions diminuent, selon l’Association canadienne de l’immobilier (ACI). La menace de tarifs douaniers plus nombreux et plus élevés crée une grande incertitude parmi les acheteurs et les vendeurs. Cette incertitude pousse les acheteurs et les vendeurs à retarder leur entrée sur le marché. Les taux sont actuellement bas, avec le taux de la Banque du Canada à 2,75 %.
‘À mesure que les menaces de guerre commerciale s’accentuent, les ventes de maisons et les nouvelles inscriptions diminuent, selon l’Association canadienne de l’immobilier.’
La crainte est que si des tarifs douaniers prolongés et accrus persistent, l’effet serait une augmentation des prix des biens et services. L’effet de l’inflation croissante est une hausse des taux d’intérêt pour combattre cette inflation. De nombreux propriétaires ont obtenu des prêts hypothécaires à taux variable. Cela signifie que si les taux augmentent, les taux hypothécaires variables augmentent également. Par conséquent, ces propriétaires avec des taux variables doivent faire face à des paiements mensuels plus élevés et à des coûts de possession accrus tels que l’assurance, l’électricité et l’entretien.
Les marchés ont besoin de stabilité, sinon l’économie ralentit. Comme mentionné dans des articles précédents, il existe des moyens de lutter contre l’inflation croissante et les taux d’intérêt élevés, comme l’achat d’une propriété dans une société ou une fiducie. Il y a également des opportunités pour les investisseurs, si les coûts de possession peuvent être gérés, d’acheter des propriétés à prix réduit auprès de ceux qui doivent vendre, puis de conserver la propriété locative ou la maison dans une fiducie ou une société pour alléger les coûts de possession. Éventuellement, lorsque le marché se redressera et que l’optimisme augmentera, ils pourront soit conserver la propriété dans un portefeuille, soit la vendre à un prix premium.
Je vous souhaite une excellente semaine !
Avertissement : Les opinions exprimées dans cet article sont celles de son auteur et ne reflètent pas les opinions de WestmountMag.ca ou de ses éditeurs.
N’oublions pas que les personnes atteintes de cancer sont également vulnérables !
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Image d’entête : Marc-Olivier Jodoin – Unsplash
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