Carmina Burana de retour
après une absence de 21 ans

Les Grands Ballets Canadiens de Montréal présentent un programme double de Carmina Burana et Stabat MATER

Du 3 au 19 octobre, la saison 2019-2020 des Grands Ballets Canadiens de Montréal débutera avec un double programme mettant en vedette Carmina Burana d’Edward Clug et Stabat MATER. Carmina Burana est enfin de retour dans la compagnie pour la première fois depuis 1998, l’année où la fabuleuse production de Fernand Nault, créée en 1966, a été présentée pour la dernière fois ici.

Le chorégraphe roumain Edward Clug revisite une œuvre puissante et entièrement humanisante du XXe siècle dans Carmina Burana de Carl Orff. Inspirée de poèmes médiévaux, cette pièce évoque, dans son introduction, O Fortuna, le destin du monde dans lequel les hommes se retrouvent impuissants face à un avenir incertain.

Plus de 150 artistes se réuniront sur scène pour un formidable spectacle : 40 danseurs, les 70 musiciens de l’Orchestre des Grands Ballets, 40 choristes et 5 chanteurs solistes de renom, dont la soprano Aline Kutan, le ténor Spencer Britten et le bass baryton Alexandre Sylvestre.

Le directeur artistique des Grands Ballets a décidé de faire une fois de plus appel aux services du talentueux chorégraphe Edward Clug, fermement ancré dans la modernité, afin de refléter le tourment implicite de Carmina Burana, mais aussi et surtout le printemps, l’espoir et l’amour, thèmes centraux de l’œuvre, qui touche les êtres humains dans leur dimension la plus viscérale : celle de notre patrimoine et de notre existence continue.

Nous avons appris de l’histoire que seuls les sentiments humains sont constants ; seuls l’esthétique et le contexte changent. Carmina Burana pourrait être simplement décrite comme une ode à la vie, qui va des rituels humains quotidiens aux plus grands mystères universels.

Edward Clug

La soirée se terminera par une œuvre essentielle, celle qui a connu un succès antérieur aux Grands Ballets : Stabat MATER, une production où le public pourra découvrir l’immense talent et la maturité de l’Orchestre des Grands Ballets. Profondément émouvante dans son expressivité, c’est une œuvre de méditation et de révérence, un pur chef-d’œuvre métaphysique qui est d’abord et avant tout, pour le chorégraphe Edward Clug, un porteur d’espoir.