L’histoire de Zoë :
la santé en compétition
Une nageuse compétitive félicite Leucan pour l’avoir aidée à vivre une vie normale
Zoë est une jeune fille de treize ans à la douce voix et au caractère déterminé. Elle a ceci de particulier, elle est une athlète en natation. Et très compétitive, se décrit-elle. Elle s’exerce à son sport de prédilection depuis qu’elle a six ans et évolue au sein d’un club de natation à Pointe-Claire. Sa rigueur doublée d’un sérieux entraînement lui permettent de remporter cinq ans plus tard un trophée aux championnats provinciaux. Pour en rajouter, énergie juvénile aidant, elle pratique le plongeon, la nage synchronisée et le water-polo. C’est une véritable passionnée de l’eau.
Mais voilà qu’en janvier 2017 sa bonne condition de santé se met à chanceler. Des maux de tête apparaissent et s’intensifient remarquablement. Elle éprouve des douleurs surprenantes aux jambes et aux bras qui affectent jusqu’à son sommeil. On suspecte une mononucléose. Sa maman Véronique, elle-même professant dans le domaine de la santé, motive la visite à l’hôpital et s’ensuivent des analyses plus poussées.
Zoë est une jeune fille de treize ans à la douce voix et au caractère déterminé.
C’est le 30 mai. Le résultat des tests sanguins est sans équivoque : Zoë souffre de la leucémie aiguë lymphoblastique, un cancer qui prend naissance dans les cellules souches du sang. Incompréhension, incrédulité, choc, on ne croyait pas Zoë si malade, elle qui a une bonne hygiène de vie, pratique l’activité physique à fond et prend bien soin de sa nutrition. Tout juste la veille, elle accomplissait sept kilomètres de nage. Zoë est quelque peu découragée, mais surtout fâchée de devoir abandonner son entraînement pour quelques mois. Mais rien d’insurmontable.
Leucan apporte des sourires aux patients
C’est donc un tournant dans sa vie que l’on met sur pause. Dès le lendemain de l’annonce débutent les traitements de chimiothérapie. On l’informe qu’elle en aura pour deux ans et demi environ. « Avoir été diagnostiquée à son âge représente un risque plus élevé que si on l’avait fait à dix ans par exemple. Mais les pronostics sont bons », renchérit sa mère avec confiance.
Lors des nombreux séjours à l’hôpital, Zoë apprécie le support de Leucan. Elle cite en exemple comme belles activités l’organisation de petits-déjeuners lors des périodes d’attente des traitements, les séances de massothérapie offertes aux patients pour relaxer de la douleur et à leur famille pour alléger le stress. On lui a offert une perruque qu’elle n’a toutefois pas portée comme elle ne tenait pas à cacher sa tête malgré la perte de ses cheveux qui la rendait mal à l’aise au début. La fille comme la mère parlent encore de l’incroyable soirée de hockey organisée par Leucan pour les familles dans une loge du Centre Bell et qui leur ont permis d’échanger avec les joueurs du Canadien de Montréal. Oui beaucoup de sourires sur les visages!
« Les bénévoles de Leucan font en sorte de nous rendre la vie normale », explique sa mère, « et nous aident à passer au travers, car au début on ne sait pas où on s’en va avec tout cela. »
Maintenant et plus tard
La période la plus difficile des traitements de Zoë est passée. Les suivis réguliers à l’hôpital suivent leur cours. La jeune fille est retournée aux études au Collège Sainte-Anne de Lachine et terminera son secondaire 2 comme prévu. À son grand bonheur l’entraînement a repris, pour l’instant à un rythme plus lent, soit quatre fois deux heures semaine. Quand elle pourra revenir à son plein régime, elle inscrira sept fois par semaine à son calendrier. La fille performante et ambitieuse qu’elle est, envisage même le rêve olympique, pourquoi pas. Interrogée sur son désir de carrière, Zoë songe à peut-être suivre les pas de sa mère en médecine, car elle a appris énormément sur le cancer, ce qui a suscité son intérêt.
Quel message Zoë aimerait laisser aux enfants qui sont atteints de cancer comme elle ? « Se concentrer sur les bonnes choses qui arrivent sinon cela passe moins vite. »
‘La fille performante et ambitieuse qu’elle est, envisage même le rêve olympique, pourquoi pas.’
Le Défi têtes rasées Leucan à Alexis Nihon
Alexis Nihon, immeuble détenu et géré par le Fonds de placement immobilier Cominar, sera l’hôte de la première séance de rasage le jeudi 19 avril prochain entre 12h et 15h au niveau métro. Les fonds amassés permettent à Leucan de poursuivre sa mission de recherche sur le cancer pédiatrique et de soutien aux familles. En effet, Leucan aide chaque année quelque 300 familles québécoises à obtenir divers services de soutien et de répit.
Vous pouvez vous inscrire ou faire un don en ligne en visitant tetesrasees.com ou sur place la journée même de l’activité.
Image: courtoisie de Leucan
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