Question d’immobilier :
La mission du courtier

Le courtier a pour tâche de gérer l’acquisition la plus importante de la vie de l’acheteur ou du vendeur

Par Joseph Marovitch

Le courtage immobilier est une profession très particulière. Dans le processus d’achat ou de vente d’une maison, outre les aspects de la profession tels que le marketing, la négociation et la documentation, il y a le côté humain et personnel. Que ce soit pour un premier acheteur, un couple qui fonde une famille ou un couple âgé qui change de domicile, la tâche du courtier consiste à gérer l’acquisition la plus importante et la plus significative de la vie de l’acheteur ou du vendeur.

Acheter une première propriété est le début d’un investissement pour l’avenir, ainsi qu’une demeure pour les familles. Lorsque notre famille grandit ou que nous déménageons pour d’autres raisons, la propriété que nous possédons représente une partie de l’épargne accumulée tout au long de notre vie. Notre patrimoine permet l’éducation de nos enfants, l’investissement dans une entreprise, la retraite pour nous et nos parents.

Un acheteur ou un vendeur souhaite que l’agent immobilier soit instruit, compétent, doté de bon sens, digne de confiance et expert dans son domaine. Une licence en immobilier devrait être un diplôme universitaire, compte tenu de la responsabilité du courtier dans l’exercice de son métier. Un courtier gère les économies d’une vie et donc l’avenir d’un acheteur ou d’un vendeur.

Un acheteur ou un vendeur souhaite que l’agent immobilier soit instruit, compétent, doté de bon sens, digne de confiance et expert dans son domaine.

Autrefois, lorsqu’ils choisissaient un courtier pour acheter ou vendre un bien immobilier, les gens consultaient en ligne, entraient dans une agence immobilière, demandaient une recommandation et se rencontraient ensuite en personne. On peut en apprendre beaucoup sur le caractère, l’expérience et l’expertise d’une personne en écoutant et en observant. Les mots racontent une histoire, mais aussi les expressions du visage, les mouvements des yeux et la posture. Ce sont autant de traits qui indiquent à l’acheteur ou au vendeur si le courtier est compétent, confiant et fiable, ou s’il raconte simplement ce que le client veut entendre.

N’oubliez pas qu’un courtier n’a pas besoin de plus qu’un diplôme de fin d’études secondaires pour s’inscrire à un cours d’immobilier d’un an, c’est pourquoi il y en a tant. Un courtier doit faire preuve d’une grande motivation, d’un esprit d’entreprise, d’intégrité et de passion pour travailler et contribuer à améliorer la vie des autres.

Un neurochirurgien a besoin de plusieurs années d’étude en médecine, de milliers de dollars d’investissement, d’années de stages sous la direction d’autres médecins accomplis, pour parvenir à la discipline et à l’éthique requises afin de pratiquer la médecine. Un doctorat en médecine nécessite trois années d’études de premier cycle suivies de quatre autres années d’études supérieures avant qu’une vie puisse être mise entre les mains du médecin. Les courtiers n’ont besoin que d’une année d’études pour gérer les économies de toute une vie.

Les courtiers immobiliers peuvent être des experts, avec du bon sens, de la discipline et de l’honnêteté, mais cela vient soit d’une capacité et d’une expérience innées, soit d’une expérience de vie réussie avant d’entrer dans le domaine de l’immobilier.

‘Une licence en immobilier devrait être un diplôme universitaire, compte tenu de la responsabilité du courtier dans l’exercice de son métier. Un courtier gère les économies d’une vie et donc l’avenir d’un acheteur ou d’un vendeur.’

Il y a un dicton qui dit que “le pouvoir sans expérience et sans discipline peut être dangereux”. Par conséquent, si une personne obtient son diplôme de fin d’études secondaires et devient courtier, elle a besoin d’un mentor ou elle doit avoir atteint un âge minimum pour être courtier.

Lors du choix d’un courtier pour représenter un acheteur ou un vendeur, les rencontres en personne sont limitées en raison de la pandémie. Nous devons maintenant nous réunir en ligne avec Zoom ou Teams, ou par téléphone. Les courtiers ne peuvent pas frapper aux portes ou assister à des événements de réseautage et de socialisation sans mettre les autres en danger et/ou enfreindre la loi pendant un confinement. Par conséquent, si un acheteur ou un vendeur potentiel reçoit un courriel ou une lettre d’un courtier, il doit l’examiner attentivement. Le courtier fait preuve d’intelligence et de prudence dans la nouvelle normalité. C’est le premier indice que vous pourriez être entre de bonnes mains.

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Prochain article : L’achat de biens dans une société et son effet sur les impôts de l’acheteur

L’état du marché

Selon la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), qui assure les prêts hypothécaires résidentiels pour les banques de premier rang, il y a eu une augmentation du nombre de condos à vendre dans le centre-ville, ainsi qu’une augmentation du prix de vente des propriétés de banlieue. La SCHL et d’autres considèrent que ce marché bat les chances qui avaient été prévues précédemment en raison d’une possible économie chancelante.

Cela signifie que les gens veulent quitter la ville et s’éloigner des zones peuplées et stressantes pour aller dans un environnement plus paisible. Les prix augmentent dans les banlieues car il y a beaucoup d’acheteurs et peu de propriétés à vendre. Il est vrai qu’il y a plus de condos à vendre au centre-ville, mais ce n’est pas la raison pour laquelle les prix augmentent dans les banlieues. Les propriétaires de copropriétés sont les vendeurs qui veulent acheter en dehors de la ville.

‘Lorsque nous trouverons un moyen de vivre avec la pandémie ou que nous aurons un vaccin, les prix des propriétés sur l’île augmenteront, davantage de maisons unifamiliales feront leur apparition sur le marché et les résidences les plus abordables seront les condominiums.’

Les promoteurs savent pourquoi ils construisent plus de condos. Lorsque nous trouverons un moyen de vivre avec la pandémie ou que nous aurons un vaccin, les prix des propriétés sur l’île augmenteront, davantage de maisons unifamiliales feront leur apparition sur le marché et les résidences les plus abordables seront les condominiums.

Les taux d’intérêt demeurent bas. Il est possible d’acquérir une hypothèque de cinq ans amortie sur 25 ans à 1,79 % ou moins. Les nouvelles inscriptions sont peu nombreuses. Malgré ce que l’on peut lire dans la presse et ailleurs, il s’agira d’un marché de vendeurs pour un avenir prévisible, mais maintenant est le meilleur moment pour vendre. Une fois que la situation politique américaine se sera stabilisée, que les relations entre les États-Unis et le Canada se seront normalisées et que nous aurons trouvé un moyen de surmonter la pandémie ou de nous y adapter, les dommages économiques subis pendant cette période entraîneront une baisse des revenus et de l’épargne, ce qui affectera le marché immobilier pour les années à venir.

Passez une bonne semaine et soyez vigilants !

N’oublions pas que les personnes atteintes de cancer sont également vulnérables !

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Image d’entête : Anna Shvets – PexelsAutres articles par Joseph Marovitch